| Montant | Part |
---|---|---|
2020 | 4,58 | 4,88 % |
2021 | 35,34 | 37,64 % |
2022 | 33,14 | 35,31 % |
2023 | 1,23 | 1,31 % |
N.d | 19,58 | 20,86 % |
Total | 93,87 | 100,00 % |
Une évaluation du plan d’investissement France relance à l’aide du modèle ThreeME
1 Travail sur les données sources
Le travail de traitement des données a été effectuée à partir d’un fichier source1 créé à partir de la base France Relance, regroupant de l’information sur les montants versés à travers les différents dispositifs identifiés. Une seconde source de données a également été utilisée pour procéder à des corrections sur les montants initiaux, en prenant comme référentiel les montants engagés2
1 L’accès à ce fichier à été transmis le 30 Juin 2023
2 Fournis le 30 Novembre 2023
1.1 Description des données d’entrée
La base de données initiale France Relance intègre un ensemble de dépenses (1,806,023 observations) représentant un montant total de 67.88 Mds€ et qui peut se décomposer de la facon suivante:
Année | Montant versé (en Mds€) | En % |
---|---|---|
2020 | 4.99 | 7,35 |
2021 | 27,1 | 39,93 |
2022 | 20,9 | 30,79 |
2023 | 0,58 | 0,85 |
Non précisé | 14,3 | 21,07 |
Total | 67,88 | 100% |
Parmi les montants renseignés 45.02% sont associés à un secteur particulier en 2020 ; 55.66% en 2021 ; 65.25% en 2022, 99.86% en 2023 et 6% sans précision de l’année.
Afin d’intégrer l’ensemble des montants engagés qui représente 93,870 Mds€, une correction a été apportée à partir d’un fichier excel qui indiquait pour les dispositifs concernés les montants engagés et ceux versés et les montants reçus, sans toutefois apporter de précision sur l’année considérée ou encore le secteur ciblé. Deux méthodes ont été retenues pour les traiter. La première consistant à corrigant par le ratio entre le montant engagé et celui les montants renseignés dans la base principale les observations initiales. La seconde en insérant les nouveaux dispositifs dans la base de données qui est ensuite utilisée dans le modèle.
Les montants finaux, après corrections se répartissent de la façon suivante, la décomposition par dispositif est donnée par la figure 1:
Année | Montant versé (en Mds€) | En % |
---|---|---|
2020 | 4.58 | 4,88% |
2021 | 35,34 | 37,64% |
2022 | 33,14 | 35,31% |
2023 | 1,23 | 1,31% |
Non précisé | 19,58 | 20,86% |
Total | 93,87 | 100% |
1.2 Traitement des données d’input
Les données sources distinguent après corrections un ensemble de 55 dispositifs dont l’affectation des dépenses peut-être regroupée en plusieurs catégories de variable selon la nature de leur effet. Ces variables sont ensuite intégrées au modèles comme des exogènes qui affectent le modèle via plusieurs canaux. Nous en distinguons sept, chacune affectant une variable du modèle distincte, et conduisant à des effets différenciées.
Aide au transport pour les ménages: affectent la dépense finale des ménages en volume de la commodité ‹Transports› (AIDE_TRSP_HH)
Aide à la rénovation énergétique des batiments (ma primrenov): affectent la dépense finale des ménages en volume de la commodité ‹Construction› (BUIL_HH_INV)
Aide à l’investissement des secteurs productifs (IA_BONUS)
Dépenses publiques pour le compte de l’état: Dépenses publiques des administrations publiques (DEP_PUB_FRE)
Aide pour l’emploi : Subventions sur le coût du travail (LAB_AIDE)
Baisse des impôts de production: baisse des montants de taxes productives des secteurs productifs (TAXCUT_PROD_FRE)
Subventions générales: Subventions sur les montants d’investissement (SUB_GN)
Pour certaines de ces variables (IA_BONUS et SUB_GN, TAXCUT_PROD_FRE), l’affectation à un secteur en particulier n’était pas précisé dans les données sources nécessitant de procéder à leur ventilation entre les différents secteurs. Celle-ci s’est faite à partir de la part de chaque secteur dans la valeur ajoutée totale pour IA_BONUS et SUB_GN, et du poids de chaque secteur dans la production totale pour TAXCUT_PROD_FRE.
Variable(s) concernée(s) | Mécanisme | |
---|---|---|
Investissements directs | Investissement sectoriel | Demande, par l’investissement des entreprises |
Aides à l’emploi | Coût du travail par secteur | Offre, baisse des coûts du travail |
Réductions sur les impôts à la production | Impôts à la production par secteur | Offre, baisse du coût de production, amélioratio de la compétitivité à l’export |
Subventions | Subventions sur les montants d’investissement | Demande par l’investissement |
Aides à la mobilité | Consommation des ménages en biens de transport | Demande des ménages |
MaPrimRenov | Consommation des ménages en construction | Demande des ménages |
Dépenses publiques | Demande des APU | Demande publique |
1.2.1 3 critères de répartition
Répartition annuelle dans les données d’entrée
Répartition annuelle après refléchage sur 2021 et 2022
| Montant | Part |
---|---|---|
2020 | 4,58 | 4,88 % |
2021 | 45,13 | 48,07 % |
2022 | 42,93 | 45,74 % |
2023 | 1,23 | 1,31 % |
Total | 93,87 | 100,00 % |
- Le données sources qui distinguent les montants versés pour un ensemble de 46 dispositifs sont reclassées en 7 mesures types dans le modèle
| Montant | Part |
---|---|---|
Investissements directs | 30,91 | 32,93 % |
Aides à l'emploi | 15,62 | 16,64 % |
Réductions sur les impôts à la production | 20,00 | 21,31 % |
Dépenses publiques | 20,60 | 21,95 % |
Aides à la mobilité | 1,90 | 2,02 % |
MaPrimRenov | 4,84 | 5,16 % |
Plan France Relance | 93,87 | 100,00 % |
1.3 Calibration du modèle
Le modèle a été calibré sur une nomenclature en 13 secteurs issues de la classification sectorielle de la NAF. Certains secteurs ont été regroupés pour pouvoir être associés aux données sources.
Code NAF | Secteur ThreeME | Intitulé des secteurs |
---|---|---|
A | AZ | Agriculture, sylviculture et pêche |
B | DE | Industries extractives |
C | CX | Industrie manufacturière |
D | DE | Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné |
E | DE | Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution |
F | FZ | Construction |
G | GZ | Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles |
H | HZ | Transports et entreposage |
I | IZ | Hébergement et restauration |
J | JZ | Information et communication |
K | KZ | Activités financières et d'assurance |
L | LZ | Activités immobilières |
M | MN | Activités spécialisées, scientifiques et techniques |
N | MN | Activités de services administratifs et de soutien |
O | OQ | Administration publique |
P | OQ | Enseignement |
Q | OQ | Santé humaine et action sociale |
R | RU | Arts, spectacles et activités récréatives |
S | RU | Autres activités de services |
T | RU | Activités des ménages en tant qu'employeurs ; activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre |
U | RU | Activités extra-territoriales |
2 Modélisation du plan de relance
2.1 Le modèle ThreeME
2.2 Protocole de simulation
2.2.1 Scénario central
Le scénario central se définit en premier lieu par un scénario tendanciel, défini à partir des hypothèses de croissance de la productivité du travail et de la natalité. En plus de ce scénario tendanciel traduisant la croissance à long-terme, des modifications sont apportées pour intégrer les chocs exogènes ayant affecté l’économie française depuis 2019 (année de calibration initiale du modèle)
Intégration d’un choc Covid basée sur l’article de Malliet et al. (2020) qui analyse l’effet du choc lié au confinement lors de la pandémie du COVID-19 sur la dynamique à long-terme des émissions qui s’appuie sur l’étude OFCE de Dauvin et Sampognaro (2021) sur la variation de la demande mondiale consécutive aux mesures de confinement.
Intégration des variations de prix énergétiques sur les marchés internationaux entre 2020 et 2022 depuis cette date (source) à préciser
2.2.2 Scénario alternatif
Le scénario alternatif se traduit par l’intégration des différents chocs identifiés dans la section précédente et qui affecte le modèle.
En faisant varier la demande de manière exogène (investissement public)
En modifiant les prix finaux par l’intégration d’une composante financée par l’état (aides au financement)
En faisant varier les taux d’imposition (taxes sur la production)
Modélisation des effets toujours en cours possibilité de compléter les effets du chocs sur le modèle
2.3 Décomposition des chocs
Le choc se décompose en cinq composantes principales avec des effets différenciés sur l’activité économique et donc les résultats de simulation (voir plus loin Effets individuels):
Investissements directs
Aides à l’emploi -Réductions sur les impôts de produciton
Subventions
Aides à la mobilité
Ma PrimRenov
2.4 Hypothèses
Plusieurs hypothèses sont formulées dans le cadre de cet exercice de simulations. Un premier ensemble porte sur les hypothèses de croissance potentielle, Un deuxième sur la calibration des paramètres d’élasticités de substitution. Le dernier groupe porte sur la dynamique de formation des salaires et des hypothèses de calibration de ses paramètres.
2.4.1 Hypothèses de long-terme
Taux de croissance de la population: 0.25%/an
Taux de croissance de la productivité des facteurs de production: 1%/an
Taux de croissance de long-terme: 1.25%/an
2.4.2 Élasticités
- Élasticités de substitution entre facteurs de production : 0.5
- Élasticités d’Armington: 0.8
- Élasticités de substitution entre commodités pour le consommateur: 0.5
2.4.3 Boucle Prix-Salaire
La Boucle prix-salaire repose sur une expression générale qui inclut le cas de la courbe de Phillips et Wage Settings (WS). Elle assume que le salaire notionnel (W_n) dépends positivement des anticipations de variation de prix (P^e), de la productivité du travail PROG^L et négativement du taux de chômage (UnR).
- La spécification s’écrit3:
3 Voir équation 5.3.7 de la documentation du modèle
d(log(W^n_s)) = \rho^{W\_Cstant}_s + \rho\_W^{P}_s * d(log(P)) + \rho\_W^{Pe}*d(log(P^e)) + \rho\_W^{PROG}_s * d(log(PROG^L_s)) - \rho\_W^{U}_s * (UnR - DNAIRU) - \rho\_W^{dU}_s * d(UnR) + \rho\_W^{L}_s * d(log(L_s) - log(L))
- Les hypothèses retenues pour la calibration des paramètres sont les suivantes:
- Inflation: 2%
- \rho\_W^{Pe}_s = 1
- $_W^{P}_s = 1 - \rho\_W^{Pe}_s$
- \rho\_W^{PROG}_s = 1
- \rho\_W^{U}_s = 0
- \rho\_W^{dU}_s = 0.6
- \rho\_W^{L}_s = 0.6
- d(\rho\_W^Cstant_s = \rho\_Constant^{U}_s * \rho\_W^{U}_s * d(UnR)
- \rho\_Constant^{U}_s = 0
- La forme réduite s’écrit en retenant ce jeu d’hypothèses de la façon suivante:
d(log(W^n_s)) = \rho^W{\_Cstant}_s + d(log(P^e)) + d(log(PROG^L_s)) - 0.6 * d(UnR) + 0.6 * d(log(L_s) - log(L))
3 Résultats
3.1 Tableaux de résultats préliminaires
3.1.1 Notes sur l’analyse et l’interprétation
Les résultats sont présentés en différence (relative) du scénario de référence.
Bien que sont intégrés un choc Covid et un choc inflationniste, les données ne sont calées sur les données de la comptabilité nationale que pour l’année 2019.
Les dynamiques impulsées dans le modèle sont soit des hypothèses du modèle, soit calculées selon la calibration données sur l’année 2019.
Ces simulations n’ont pas pour objectif de produire une chiffrage exact des effets du plan France Relance, mais plutôt d’étudier les effets macroéconomiques de ce plan dont les facettes (canaux, mécanismes et enjeux) sont multiples.
- Les résultats affichés sont ceux issus d’un choc temporaire induits par les dépenses inscrites dans le plan France Relance toutes choses égales par ailleurs. Il n’y a pas d’effet permanent pris en compte, comme pourrait l’être par exemple une modification du potentiel de croissance du fait de certaines dépenses et qui aurait des implications directes sur les projections d’indicateurs à long-terme comme celui du ratio Dette/PIB par exemple.
3.1.2 Résultats macroéconomiques principaux
Le tableau 1 présente les résultats primaires des simulations des scénarios des mesures individuelles du plan France Relance, puis la simulation de l’ensemble du plan.
Scénario | Montant dépensé (Mds d'€ ; valeur) | Multiplicateur de PIB (volume) | Emplois créés (en milliers) |
---|---|---|---|
Baseline | 0.00 | 0.00 | |
Investissements directs | 30.91 | 1.11 | 341.81 |
Aides à l'emploi | 15.62 | 0.31 | 88.05 |
Réductions sur les impôts à la production | 20.00 | 0.76 | 150.29 |
Dépenses publiques | 20.60 | 1.70 | 434.99 |
Aides à la mobilité | 1.90 | 1.41 | 30.28 |
MaPrimRenov | 4.84 | 1.37 | 69.84 |
Plan France Relance | 93.87 | 1.05 | 1,112.62 |
Les résultats sont calculés en différence au scénario baseline avec choc Covid et choc des prix |
Le multiplicateur de PIB correspond à la somme du différentiel de PIB volume entre un scénario donné et le scénario baseline sur les années 2020 à 2025, divisé par l’investissement initial. \frac{\sum_{2020}^{2025}{(PIB_{scen}-PIB_{baseline})}}{\text{Montant de la mesure}} \tag{1}
Interprétation Pour la mesure « investissements directs », les 25.81 Mds d’euros versés entre 2020 et 2023 auront permis de générer 1.06 * 25.81 Mds d’euros de PIB au total sur la période 2020-2025. Un multiplicateur supérieur à 1 indique que la mesure génèrerait à terme suffisamment d’activité dans l’économie pour compenser le coût initial de la mesure.
La mesure de la création d’emplois présentée dans les tableaux est la somme du différentiel entre les emplois créés dans le scénario donné et le scénario baseline sur les années 2020 à 2025 : \sum_{2020}^{2025}{(EMPLOI_{scen}-EMPLOI_{baseline})} \tag{2}
Interprétation Pour la mesure « investissements directs », les 25.81 Mds d’euros versés entre 2020 et 2023 auront permis de créer et financer 277470 emplois annuels sur la période de 2020 à 2025.
3.1.3 Dynamique temporelle des effets macroéconomiques : une simulation alternative
Afin de mieux appréhender la temporalité des effets de ces mesures, le tableau 2 propose les résultats d’une simulation configurée un peu différemment. Dans celles-ci, l’ensemble des montants attribués pour chaque mesure est rassemblée sur l’année 2022, au lieu d’appliquer la répartition annuelle inhérente aux données d’entrées. Cela permet d’étudier les effets d’année en année.
Les multiplicateurs et indicateurs d’emplois cumulés sont calculés de la même manière que dans équation 1 et équation 2, à la différence de la période choisie, i.e. le multiplicateur en temps t ne donne les résultats que pour l’année du choc. Les résultats en temps t+n donnent le cumul des résultats entre l’année t et l’année t+n. Le tableau 2 présente les résultats de ces simulations.
Il apparaît que :
- les mesures type offre mettent plus de temps à générer des bénéfices en termes de PIB mais avec des effets à plus long-terme
- les effets bénéfiques des mesures type demande atteignent un pic vers t+5 pour ensuite s’estomper, avec un léger contrecoup négatif
Type de mesure | Montant dépensé (en millions d'euros) | Multiplicateur du PIB | Emplois créés | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
t | t +1 | t +2 | t +3 | t +5 | t +8 | t | t +1 | t +2 | t +3 | t +5 | t +8 | ||
Baseline | 0.00 | 0.00 | 0.00 | 0.00 | 0.00 | 0.00 | 0.00 | ||||||
Investissements directs | 30.91 | 0.86 | 0.98 | 1.07 | 1.12 | 1.12 | 0.97 | 139.81 | 240.93 | 303.68 | 336.21 | 341.42 | 282.65 |
Aides à l'emploi | 15.62 | 0.10 | 0.20 | 0.27 | 0.30 | 0.32 | 0.33 | 15.08 | 37.29 | 59.10 | 76.56 | 96.58 | 106.80 |
Réductions sur les impôts à la production | 20.00 | 0.18 | 0.39 | 0.57 | 0.72 | 0.89 | 1.00 | 19.76 | 54.96 | 95.43 | 133.27 | 187.55 | 219.22 |
Dépenses publiques | 20.60 | 1.19 | 1.41 | 1.57 | 1.68 | 1.75 | 1.68 | 187.68 | 309.12 | 382.27 | 421.18 | 435.65 | 393.33 |
Aides à la mobilité | 1.90 | 0.99 | 1.14 | 1.27 | 1.35 | 1.42 | 1.39 | 12.07 | 20.48 | 25.61 | 28.35 | 29.50 | 26.90 |
MaPrimRenov | 4.84 | 1.04 | 1.17 | 1.28 | 1.36 | 1.41 | 1.35 | 28.43 | 48.48 | 60.82 | 67.40 | 69.77 | 62.48 |
Plan France Relance | 93.87 | 0.67 | 0.82 | 0.95 | 1.02 | 1.08 | 1.04 | 401.24 | 707.68 | 920.88 | 1,054.36 | 1,147.73 | 1,076.31 |
Les résultats sont calculés en différence au scénario baseline avec choc Covid et choc des prix |
3.2 Contributions à la croissance du PIB par mesure
Les graphiques suivants donnent les contributions à l’écart du taux croissance du PIB avec le scénario baseline. Cela permet de rendre compte des canaux mobilisés pour chaque mesure pour stimuler l’activité.
3.3 Effets sur l’emploi
Comme vu dans l’équation 2, la mesure de création d’emploi utilisée pour ces graphiques est la somme de la différence du nombre d’emploi entre le scenario alternatif et le scénario baseline
3.4 Dette publique
3.5 Récapitulatif des aides sectorielles dans l’ensemble du plan France Relance
Les secteurs ayant bénéficiés le plus d’aides dans le cadre de France Relance sont ceux de l’Industrie Manufacturière et de la Construction (respectivement 14,8 et 11,9 Mds €) suivis ensuite de ceux des Services aux entreprises, du Commerce et du Transport (resp. 9.3, 8,4 et 8,3 Mds €). Les autres secteurs ont reçu un montant d’aides inférieur à 5 Mds € (à l’exception de celui des services aux entreprises qui a reçu 5,4 Mds €) et pour un total de 19.9 Mds€.
La figure 6 et la figure 7 permettent de mettre en lumière l’orientation sectorielles des mesures du plan de relance. Les secteurs privilégié (industrie manufacturière et construction) ne sont pas parmi les secteurs qui emploient le plus ou qui n’ont pas la plus forte valeur ajoutée. A noter toutefois que l’industrie manufactière a une productivité du travail supérieure à celle de la productivité moyenne, tandis que le secteur de la construction à une productivité du travil inférieure (voir figure 8).
3.5.1 Investissements sectoriel vs poids du secteur (dans le baseline, année 2019)
3.5.2 Effets sur la VA sectorielle
En comparant avec les aides reçues par secteur (figure 6), il apparaît que certains secteurs sous-performent par rapport aux montants investis dans le secteur